9 min

La signature électronique est-elle recevable au tribunal ?

Signature électronique au tribunal

Découvrez la signature électronique Yousign

Essayez gratuitement pendant 14 jours notre solution de signature électronique conforme, sécurisée et simple d’utilisation

Vous êtes sur le point de signer un contrat important et vous vous demandez : une signature électronique a-t-elle la même valeur juridique qu'une signature manuscrite devant un tribunal ? Cette question est légitime, surtout lorsque des enjeux financiers ou contractuels importants sont en jeu.

La réponse est claire : oui, la signature électronique est pleinement admissible au tribunal. Le règlement européen eIDAS garantit sa recevabilité juridique dans toute l'Union européenne, et le droit français reconnaît sa valeur probante au même titre que la signature manuscrite.

Mais comment prouver l'authenticité d'une signature électronique en cas de litige ? Quelles sont les différences avec la signature manuscrite en matière de charge de preuve ? Quels documents peuvent ou ne peuvent pas être signés électroniquement ? Et surtout, quelles conditions doit remplir une signature électronique pour être incontestable devant un juge ?

Dans cet article, nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir sur la recevabilité de la signature électronique au tribunal : le cadre juridique français et européen, le rôle du dossier de preuve, les trois niveaux de signature reconnus par eIDAS, et les exceptions légales à connaître.

Résumé en bref :

  • Recevabilité juridique : La signature électronique est admissible au tribunal au même titre que la signature manuscrite, conformément à l'article 25 du règlement eIDAS.
  • Dossier de preuve : Chaque signature génère automatiquement un dossier horodaté contenant l'historique complet, l'identification du signataire et les données techniques garantissant l'authenticité.
  • Trois niveaux de sécurité : Simple, avancée et qualifiée – chacun adapté à des contextes juridiques spécifiques avec des exigences de sécurité croissantes.
  • Exceptions légales : L'article 1175 du Code Civil exclut la signature électronique pour les actes relatifs au droit de la famille et aux successions.
  • Avantage probatoire : Contrairement à la signature manuscrite nécessitant expertise graphologique, la signature électronique offre une traçabilité technique objective et automatisée.

Signature électronique vs signature manuscrite : quelle différence au tribunal ?

La principale différence entre la signature électronique et la signature manuscrite réside dans la nature de la preuve apportée devant le tribunal en cas de contestation.

Pour une signature manuscrite, la charge de la preuve repose sur :

  • La comparaison visuelle de plusieurs exemplaires de signatures
  • L'intervention d'experts en écritures judiciaires (expertise graphologique)
  • La convocation de témoins présents lors de la signature du document

Ce processus peut s'avérer long, coûteux et parfois peu concluant, notamment lorsque les signatures présentent des variations naturelles ou que les témoins ne sont plus disponibles.

Pour une signature électronique, la preuve est automatisée et objective grâce au dossier de preuve électronique. Ce dossier, généré automatiquement lors de chaque signature, contient l'ensemble des données techniques permettant de vérifier l'authenticité de la signature et l'intégrité du document : horodatage qualifié, identification du signataire, historique complet des actions, certificat électronique.

Important

La recevabilité de la signature électronique au tribunal ne peut être contestée au seul motif qu'elle est sous forme électronique. Cette protection est garantie par l'article 25 du règlement eIDAS, qui impose aux tribunaux d'évaluer la signature électronique selon les mêmes critères qu'une signature manuscrite.

"L’effet juridique et la recevabilité d’une signature électronique comme preuve en justice ne peuvent être refusés au seul motif que cette signature se présente sous une forme électronique."

eIDAS Article 25, section I

Le dossier de preuve : la clé de la recevabilité au tribunal

Lors de la réalisation d'une signature électronique avec une solution conforme comme Yousign, un dossier de preuve est automatiquement généré et conservé. Ce dossier constitue l'élément central pour prouver l'authenticité et l'intégrité du document signé devant un tribunal.

Contenu du dossier de preuve

Le dossier de preuve regroupe l'ensemble des données techniques et traçables permettant de garantir la validité juridique de la signature :

Traçabilité complète des actions

  • Historique automatisé de chaque consultation, impression, envoi, signature ou refus
  • Horodatage qualifié de tous les événements clés (conforme au règlement eIDAS)
  • Séquencement chronologique des actions permettant de reconstituer le processus complet

Données d'identification du signataire

  • Adresse IP utilisée lors de la signature
  • Adresse électronique du signataire
  • Données d'authentification selon le niveau choisi (SMS, email, pièce d'identité)

Ces éléments constituent ce que le droit français appelle un écrit électronique au sens de l'article 1366 du Code Civil, qui dispose qu'un écrit sous forme électronique est admis en preuve au même titre qu'un écrit sur support papier, sous réserve de pouvoir identifier la personne dont il émane et qu'il soit établi dans des conditions de nature à en garantir l'intégrité.

Informations techniques de sécurité

  • Niveau de signature appliqué (simple, avancée ou qualifiée)
  • Mode d'authentification utilisé
  • Certificat électronique associé
  • Empreinte cryptographique du document (hash)

Bon à savoir

Yousign conserve automatiquement votre dossier de preuve pendant 10 ans chez Arkhineo, tiers de confiance archiveur certifié au niveau européen. Cette durée correspond aux exigences légales de conservation des preuves électroniques en France.

Valeur probante supérieure à la signature manuscrite

Contrairement à une signature manuscrite qui nécessite :

  • La comparaison visuelle de plusieurs exemplaires
  • L'intervention d'experts en écritures (coût élevé, délais longs)
  • La présence de témoins ayant assisté à la signature

Le dossier de preuve électronique offre :

  • Des données objectives et horodatées
  • Une vérification technique instantanée
  • Une traçabilité complète et infalsifiable
  • Une authentification renforcée du signataire

Cette supériorité technique explique pourquoi de plus en plus de tribunaux privilégient la signature électronique dans les contentieux contractuels.

De plus, Yousign dispose des certifications ETSI pour la délivrance de certificats de signature électronique, de cachet serveur et pour l'horodatage. À noter que comme la signature électronique, l'horodatage garantit également l'intégrité du document signé.

Les 3 niveaux de signature électronique reconnus par eIDAS

Le règlement européen eIDAS (electronic IDentification, Authentication and trust Services) définit trois niveaux de signature électronique, chacun offrant un degré de sécurité et de garanties juridiques adapté à des contextes d'usage spécifiques. Comprendre ces niveaux est essentiel pour choisir la signature appropriée selon les enjeux juridiques de vos documents.

La signature électronique simple

Il s'agit du premier niveau de signature électronique, le plus couramment utilisé pour les documents présentant un risque juridique limité. La signature électronique simple permet d'identifier le signataire et de garantir l'intégrité du document, mais sans exigences techniques renforcées imposées par le règlement eIDAS.

Caractéristiques techniques :

  • Identification du signataire par email ou SMS
  • Génération automatique d'un dossier de preuve
  • Horodatage des événements de signature
  • Empreinte cryptographique du document

Cas d'usage typiques :

Valeur juridique :

La signature électronique simple est pleinement recevable au tribunal. Cependant, en cas de contestation, la charge de la preuve repose sur la qualité et la complétude du dossier de preuve fourni. C'est pourquoi il est essentiel de choisir un prestataire de services de confiance qualifié qui génère automatiquement un dossier technique robuste.

Pour en savoir plus, consultez notre guide sur la digitalisation RH et la signature électronique.

Bon à savoir

Même si la signature simple ne nécessite pas de certificat qualifié, elle reste juridiquement valable. L'article 25 du règlement eIDAS interdit aux tribunaux de rejeter une signature au seul motif qu'elle est électronique, quel que soit son niveau.

La signature électronique avancée

La signature électronique avancée offre un niveau de sécurité supérieur grâce à des exigences techniques strictes définies par l'article 26 du règlement eIDAS. Elle est particulièrement adaptée aux transactions financières importantes, aux actes juridiques sensibles ou aux documents présentant des enjeux contractuels significatifs.

Elle dispose de niveaux de sécurité supérieurs tels qu'énoncés dans le règlement eIDAS.

Exigences légales de la signature avancée (eIDAS, article 26) :

La signature avancée doit impérativement respecter quatre conditions cumulatives :

  1. Être liée au signataire de manière univoque
    Un certificat électronique qualifié identifie formellement le signataire et garantit que la signature lui est exclusivement rattachée.
  2. Permettre l'identification formelle du signataire
    Le processus de signature collecte et vérifie les données d'identité : nom, prénom, email, numéro de téléphone, et éventuellement pièce d'identité.
  3. Être créée par des moyens sous le contrôle exclusif du signataire
    La signature doit être activée par un dispositif personnel : téléphone mobile (code SMS), ordinateur sécurisé, ou dispositif de création de signature certifié. Personne d'autre ne peut signer à la place du signataire.
  4. Garantir l'intégrité du document
    Toute modification du document après signature est techniquement détectable grâce à l'empreinte cryptographique (hash) scellée dans le certificat électronique.

Cas d'usage typiques :

  • Compromis de vente immobilière
  • Contrats de prêt bancaire
  • Transactions financières importantes (cession d'actions, levées de fonds)
  • Actes juridiques sensibles (protocoles transactionnels, accords de confidentialité stratégiques)
  • Marchés publics (selon seuils et réglementations)

Valeur probante renforcée :

Cette signature présente des garanties techniques et juridiques qui renforcent considérablement sa valeur probante au tribunal. En cas de litige, le dossier de preuve d'une signature avancée est extrêmement difficile à contester, car il repose sur des mécanismes cryptographiques robustes et des processus d'authentification vérifiables.

À noter

La signature avancée nécessite l'utilisation d'un certificat électronique qualifié délivré par un prestataire de services de confiance qualifié (PSCO). Yousign, en tant que prestataire qualifié eIDAS, délivre automatiquement ces certificats pour toutes les signatures avancées réalisées sur sa plateforme.

La signature électronique qualifiée

La signature électronique qualifiée représente le niveau de sécurité maximal défini par le règlement eIDAS. Elle est le seul niveau de signature juridiquement équivalent à la signature manuscrite (eIDAS, article 25, section II). Cette équivalence légale stricte en fait la signature de référence pour les actes authentiques, les documents réglementés et les procédures nécessitant le plus haut niveau de garantie juridique.

Exigences techniques et juridiques :

La signature qualifiée repose sur un dispositif de sécurité renforcé :

  • Certificat électronique qualifié
    Délivré exclusivement par une autorité de certification contrôlée et auditée par l'ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information). Ce certificat contient l'identité vérifiée du signataire et une clé cryptographique unique.
  • Dispositif de création de signature sécurisé (QSCD)
    Un dispositif matériel ou logiciel certifié (carte à puce, token USB, application mobile sécurisée) qui garantit que les données de création de signature sont sous le contrôle exclusif du signataire et ne peuvent être dupliquées.
  • Vérification d'identité renforcée
    Le signataire doit prouver son identité par un processus strict : présentation physique d'une pièce d'identité, vérification vidéo en direct, ou enrôlement en face-à-face auprès d'un agent d'enregistrement certifié.
  • Cryptographie avancée
    Algorithmes cryptographiques de niveau militaire garantissant l'inviolabilité du document et l'authenticité de la signature.

Équivalence juridique avec la signature manuscrite :

L'article 25, section II du règlement eIDAS établit une présomption légale d'équivalence :

Une signature électronique qualifiée a un effet juridique équivalent à celui d'une signature manuscrite.

Article 25, section II du règlement eIDAS

Concrètement, cela signifie que :

  • La signature qualifiée bénéficie de la même force probante qu'une signature manuscrite
  • En cas de contestation, c'est à la partie adverse de prouver que la signature est invalide (inversion de la charge de la preuve)
  • Les tribunaux doivent traiter la signature qualifiée exactement comme une signature manuscrite

Cas d'usage typiques :

  • Actes authentiques (notaires, huissiers de justice, commissaires-priseurs)
  • Greffes des tribunaux de commerce et registres officiels
  • Marchés publics soumis à obligation réglementaire de signature qualifiée
  • Documents administratifs officiels (déclarations, autorisations, certifications)
  • Actes nécessitant une équivalence stricte avec la signature manuscrite (selon secteur d'activité)

Pour les professionnels du secteur public, consultez notre article dédié sur la signature électronique dans les marchés publics.

Signez avec une garantie juridique totale

Contraintes et processus :

La signature qualifiée nécessite un processus d'enrôlement initial plus lourd que les autres niveaux :

  • Vérification d'identité en face-à-face ou par vidéo sécurisée
  • Obtention d'un certificat qualifié (délai de quelques jours)
  • Utilisation d'un dispositif de signature dédié

Ces contraintes justifient son usage réservé aux actes juridiques les plus sensibles ou réglementairement imposés.

La signature électronique qualifiée est le seul niveau équivalent juridiquement à la signature manuscrite. Elle nécessite un certificat délivré par une autorité de certification contrôlée par l'ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information).

Bon à savoir

Yousign propose la signature électronique qualifiée pour les clients nécessitant ce niveau de sécurité maximal. Notre solution s'appuie sur des partenaires certifiés ANSSI pour la délivrance des certificats qualifiés et garantit la conformité totale avec le règlement eIDAS.

Tableau comparatif des 3 niveaux

Niveau

Sécurité

Recevabilité tribunal

Cas d'usage principaux

Certification requise

Simple

Base

✅ Admissible

Contrats de travail, baux, mandats SEPA, documents à risque limité

Non

Avancée

Élevée

✅ Admissible

Transactions financières, actes juridiques importants, documents sensibles

Oui (certificat qualifié)

Qualifiée

Maximale

✅ Équivalence manuscrite

Actes authentiques (notaires, huissiers), marchés publics, documents réglementés

Oui (ANSSI)

Quel niveau choisir pour vos documents ?

Le choix du niveau de signature dépend de trois facteurs principaux :

  1. L'enjeu juridique du document : plus les conséquences d'un litige sont importantes, plus un niveau élevé est recommandé
  2. Les obligations réglementaires : certains secteurs (marchés publics, santé, finance) imposent des niveaux minimums
  3. Le rapport sécurité/simplicité : la signature simple suffit pour 80% des cas d'usage professionnels

Règle pratique :

  • Signature simple → documents RH, contrats commerciaux standards, mandats
  • Signature avancée → transactions financières, compromis de vente, actes juridiques sensibles
  • Signature qualifiée → actes authentiques, documents réglementés, équivalence stricte manuscrite requise

Cependant, certains documents ne peuvent tout simplement pas être signés électroniquement, quel que soit le niveau de signature choisi.

Quels documents ne peuvent pas être signés électroniquement ?

Bien que la signature électronique soit largement reconnue en France, le législateur a maintenu des exceptions pour certains actes sous seing privé considérés comme particulièrement sensibles sur le plan personnel ou familial.

Exclusions légales (Article 1175 du Code Civil)

L'article 1175 du Code Civil, modifié par l'ordonnance n°2021-1192 du 15 septembre 2021, exclut formellement la signature électronique pour deux catégories d'actes :

1. Actes relatifs au droit de la famille

  • Contrats de mariage
  • Conventions de PACS (Pacte Civil de Solidarité)
  • Reconnaissances de paternité ou de maternité
  • Conventions de divorce par consentement mutuel (sauf devant avocat)

2. Actes relatifs aux successions

  • Testaments (olographe, authentique ou mystique)
  • Donations entre vifs
  • Partages successoraux
  • Actes de renonciation à succession

Attention

L'article 1175 du Code Civil (modifié par ordonnance n°2021-1192 du 15 septembre 2021) exclut formellement la signature électronique pour les actes sous seing privé relatifs au droit de la famille et aux successions. Pour ces documents, la signature manuscrite reste obligatoire.

Évolution récente : le cautionnement désormais autorisé

Depuis septembre 2021, les actes de cautionnement peuvent être signés électroniquement. Cette évolution majeure, introduite par l'ordonnance n°2021-1192, facilite considérablement les transactions immobilières et commerciales nécessitant une caution (baux commerciaux, prêts bancaires, garanties locatives).

Tous les autres documents sont signables électroniquement, notamment :

  • Contrats de travail et avenants
  • Contrats de vente (y compris compromis de vente immobilière)
  • Baux d'habitation et commerciaux
  • Contrats commerciaux (BtoB et BtoC)
  • Mandats et procurations
  • Documents RH et administratifs

Pour comprendre l'ensemble du cadre juridique, consultez notre analyse complète des articles du Code Civil applicables à la signature électronique.

Conditions de recevabilité : ce que vérifie le tribunal

Pour qu'une signature électronique soit pleinement recevable au tribunal, elle doit répondre à quatre conditions essentielles définies par le droit français et le règlement eIDAS. Ces critères permettent au juge de vérifier l'authenticité de la signature et l'intégrité du document signé.

Les 4 conditions de recevabilité

1. Identification claire et univoque du signataire

La signature doit être liée au signataire de manière unique et vérifiable. Le dossier de preuve doit contenir :

  • L'identité complète du signataire (nom, prénom, email)
  • Les données d'authentification utilisées (SMS, email, pièce d'identité)
  • L'adresse IP et l'horodatage de la signature

2. Intégrité garantie du document

Le tribunal vérifie que le document n'a pas été modifié après signature. Cette garantie repose sur :

  • L'empreinte cryptographique (hash) du document
  • Le certificat électronique scellant le document
  • L'horodatage qualifié prouvant l'instant exact de la signature

3. Contrôle exclusif des moyens de signature

Le signataire doit être le seul à pouvoir activer sa signature. Cette condition est remplie par :

  • L'authentification par code SMS envoyé sur le téléphone personnel
  • La validation par email sur la messagerie personnelle
  • L'utilisation d'un dispositif de signature sécurisé (pour les signatures qualifiées)

4. Conformité du prestataire de services de confiance

Le prestataire de signature électronique doit être conforme au règlement eIDAS. En France, cela implique :

  • Être référencé dans la liste des prestataires de services de confiance qualifiés (TSL - Trusted Service List)
  • Respecter les normes techniques ETSI
  • Être audité régulièrement par les autorités de supervision

Synthèse : la force probante de la signature électronique

Lorsque ces quatre conditions sont remplies, la signature électronique bénéficie d'une force probante équivalente à la signature manuscrite. En pratique, les tribunaux français reconnaissent systématiquement la validité des signatures réalisées avec des prestataires de services de confiance qualifiés, sauf preuve technique d'une anomalie dans le processus de signature.

En contexte transfrontalier, référez‑vous à notre synthèse sur la reconnaissance internationale de la signature électronique

Yousign : votre partenaire de confiance pour des signatures recevables au tribunal

En tant que prestataire de services de confiance qualifié reconnu par la Commission Européenne, Yousign garantit la pleine recevabilité juridique de vos signatures électroniques devant les tribunaux français et européens. Notre mission : vous offrir une solution de signature électronique qui allie simplicité d'usage et robustesse juridique maximale.

Ce qui garantit la recevabilité de vos signatures

Conformité eIDAS stricte

Yousign figure dans la liste officielle des prestataires de services de confiance qualifiés (Trusted List) de la Commission Européenne. Cette reconnaissance valide notre conformité avec les exigences les plus strictes du règlement eIDAS en matière de sécurité, de fiabilité et de transparence.

Dossier de preuve automatique et complet

Chaque signature réalisée avec Yousign génère automatiquement un dossier de preuve technique conforme aux exigences judiciaires :

  • Horodatage qualifié certifié par un tiers de confiance
  • Historique complet et inaltérable de toutes les actions
  • Données d'identification et d'authentification du signataire
  • Certificat électronique et empreinte cryptographique du document
  • Traçabilité des accès et consultations

Ce dossier constitue une preuve objective et vérifiable en cas de litige.

Conservation sécurisée sur 10 ans

Tous vos dossiers de preuve sont automatiquement archivés pendant 10 ans chez Arkhineo, tiers de confiance archiveur certifié NF461 et qualifié eIDAS au niveau européen. Cette durée correspond aux exigences légales françaises de conservation des preuves électroniques et garantit la disponibilité de vos justificatifs en cas de contentieux tardif.

Certifications techniques ETSI

Yousign respecte l'ensemble des normes techniques européennes ETSI (European Telecommunications Standards Institute) :

  • ETSI EN 319 411 : certificats de signature électronique
  • ETSI EN 319 421 : politique de cachet électronique serveur
  • ETSI EN 319 422 : horodatage qualifié

Ces certifications garantissent l'interopérabilité de nos signatures avec tous les systèmes de vérification européens et leur reconnaissance juridique dans les 27 États membres de l'UE.

Une responsabilité juridique assumée

Yousign est un acteur de la confiance numérique qui protège à la fois ses clients et utilisateurs, les données et documents échangés, et qui engage sa responsabilité juridique dans les services proposés. En cas de litige, nous pouvons intervenir en tant qu'expert technique pour attester de la validité du processus de signature.

Bon à savoir

Yousign figure dans la liste globale des prestataires de services de confiance qualifiés de la Commission Européenne. Cette reconnaissance officielle garantit la conformité de nos signatures avec les exigences les plus strictes du règlement eIDAS.

Conclusion

La signature électronique est pleinement admissible au tribunal et offre même des garanties probatoires supérieures à la signature manuscrite grâce au dossier de preuve automatisé. Que vous optiez pour une signature simple, avancée ou qualifiée, l'essentiel est de choisir un prestataire de services de confiance qualifié qui respecte le règlement eIDAS et génère un dossier de preuve complet.

Les points clés à retenir :

  • La recevabilité de la signature électronique est garantie par l'article 25 du règlement eIDAS
  • Le dossier de preuve automatique offre une traçabilité objective supérieure à la signature manuscrite
  • Les trois niveaux de signature (simple, avancée, qualifiée) répondent à des contextes juridiques différents
  • Certains actes (famille, successions) restent exclus par l'article 1175 du Code Civil
  • Le choix d'un prestataire qualifié est déterminant pour garantir la valeur juridique

Pour vos contrats, accords et documents juridiques, privilégiez une solution conforme qui vous protège en cas de litige et simplifie la gestion de vos preuves électroniques.

Vous pourrez signer l'esprit libre et en toute sécurité !

Passez à la vitesse supérieure

Tester gratuitement Yousign pendant 14 jours

Questions fréquentes sur la signature électronique au tribunal

  • Une signature électronique simple est-elle recevable au tribunal ?

    Oui, la signature électronique simple est juridiquement recevable au tribunal. L'article 25 du règlement eIDAS précise que l'effet juridique d'une signature ne peut être refusé au seul motif qu'elle est électronique. Cependant, en cas de contestation, la charge de la preuve repose sur la qualité du dossier de preuve fourni. Pour les documents à enjeux juridiques importants, il est recommandé d'utiliser une signature avancée ou qualifiée.

  • Quelle est la différence entre signature électronique et signature numérisée ?

    Une signature numérisée est une simple image (scan ou photo) d'une signature manuscrite, sans aucune sécurité technique. Elle peut être facilement copiée et n'a aucune valeur juridique. La signature électronique, elle, repose sur un processus cryptographique qui garantit l'identité du signataire, l'intégrité du document et génère un dossier de preuve horodaté. Seule la signature électronique est juridiquement recevable au tribunal.

  • Qu'est-ce qu'un dossier de preuve électronique ?

    Le dossier de preuve est un ensemble de données techniques générées automatiquement lors de chaque signature électronique. Il contient l'historique complet des actions (consultation, signature, refus), les données d'identification du signataire (IP, email), l'horodatage qualifié de chaque événement et le certificat électronique. Ce dossier permet de prouver devant un tribunal que la signature est authentique et que le document n'a pas été modifié après signature.

  • Quels documents ne peuvent pas être signés électroniquement en France ?

    L'article 1175 du Code Civil exclut la signature électronique pour deux catégories d'actes sous seing privé : les actes relatifs au droit de la famille (contrats de mariage, PACS, reconnaissances de paternité) et les actes relatifs aux successions (testaments, donations entre vifs). Pour ces documents, la signature manuscrite reste obligatoire.

  • La signature électronique est-elle reconnue à l'international ?

    Oui, le règlement eIDAS (electronic IDentification, Authentication and trust Services) s'applique dans les 27 États membres de l'Union européenne. Une signature électronique conforme réalisée en France est donc automatiquement reconnue dans tous les pays de l'UE. Hors UE, la reconnaissance dépend de la législation locale. De nombreux pays (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Australie) disposent de cadres juridiques similaires reconnaissant la signature électronique.

  • Comment contester l'authenticité d'une signature électronique au tribunal ?

    Pour contester une signature électronique, la partie adverse doit apporter des preuves techniques démontrant une anomalie dans le processus de signature : falsification de l'horodatage, usurpation d'identité, modification du document après signature, ou non-conformité du prestataire de services de confiance. Le tribunal examinera alors le dossier de preuve pour vérifier l'intégrité de la signature. En pratique, une signature réalisée avec un prestataire qualifié comme Yousign est extrêmement difficile à contester.

Découvrez la signature électronique gratuite de Yousign

Testez Yousign gratuitement
pendant 14 jours

Comme plus de 25 000 PME, simplifiez dès aujourd'hui la signature de tous vos documents

green arrow
cta illustration