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Publié le 12 Févr, 2024

Validité de la signature électronique à l'international

Validité de la signature électronique à l'international
Zaki Micky

Zaki Micky

Brand & Content Manager

Illustration : Lou Catala

Sommaire

Dans un monde de plus en plus connecté où les frontières numériques s'estompent, l'utilisation de la signature électronique devient courante, notamment en France et dans l'Union européenne. Toutefois, cette évolution soulève des questions pertinentes sur la reconnaissance et la validité de ces signatures électroniques à l'international, en particulier en dehors de l'UE. Cet article a pour but d’explorer les nuances de la signature électronique française et sa portée au-delà des frontières européennes. 

La signature électronique en France

La France, conformément au Règlement eIDAS de l'Union européenne, reconnaît trois types de signatures électroniques : simple, avancée et qualifiée

Chaque type offre un degré de sécurité et de reconnaissance juridique différent, adapté à divers besoins transactionnels. Alors que la signature simple offre une facilité d'utilisation, les signatures avancées et qualifiées garantissent une plus grande sécurité et sont souvent privilégiées pour des transactions plus complexes ou sensibles comme par exemple pour l’ouverture d’une assurance vie, la signature d’un compromis de vente, etc. 

Panorama des législations mondiales sur les signatures électroniques

Dans le contexte international, la reconnaissance des signatures électroniques varie grandement selon les législations nationales, d’après une étude d’Adobe, elles peuvent être classées en trois grandes catégories :

  • Approches Minimalistes ou Permissives : Ces lois adoptent une position flexible, imposant peu de restrictions sur l'usage des signatures électroniques. Les États-Unis, avec l'ESIGN Act, en sont un parfait exemple, garantissant une validité générale aux transactions électroniques et aux signatures électroniques sans discrimination quant à leur format.

  • Approches Dualistes : Ces législations combinent des éléments permissifs et prescriptifs. Elles reconnaissent un large éventail de technologies de signature électronique tout en privilégiant certaines formes, comme le fait l'Union européenne avec le règlement eIDAS. La plupart des pays européens, ainsi que des nations comme la Chine et la Corée du Sud, suivent cette approche.

  • Approches Prescriptives : Ces lois sont plus strictes, dictant des méthodes spécifiques pour la création de signatures électroniques. Des pays comme le Brésil, l'Inde, Israël et la Malaisie sont représentatifs de cette catégorie, exigeant des technologies de signature spécifiques pour reconnaître la validité juridique d'une transaction électronique.

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Quelle est la valeur juridique de la signature électronique en France ?

La signature électronique permet non seulement de garantir l’identité du signataire mais aussi l’intégrité du document.

La réglementation européenne est l’une des plus strictes au monde, si ce n’est la plus stricte au monde. Les éditeurs tiers doivent suivre un parcours de certification très précis et ont le devoir de se conformer aux normes dictées par ce règlement. 

Par exemple, afin d’être certifié, un prestataire de confiance comme Yousign, doit se faire auditer par des experts chargés des contrôles. Ceux-ci font partie de sociétés privées indépendantes désignées par la Commission Européenne. Leurs rapports sont analysés, dans le cas de la France, par l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes Informatiques (ANSSI).

Validité internationale des signatures électroniques

Comme vu plus haut, la situation se complique lorsqu'il s'agit de la reconnaissance des signatures électroniques françaises en dehors de l'UE. Chaque pays possède sa propre législation concernant les signatures électroniques, et ces lois peuvent différer considérablement de celles de l'UE. Certains pays peuvent accepter les signatures électroniques conformes aux normes internationales, tandis que d'autres pourraient avoir des exigences spécifiques ou plus strictes.

Que faut-il faire dans ce cas pour une entreprise ? 

Il est crucial pour les entreprises et les individus opérant à l'international de se familiariser avec les lois des pays cibles concernant les signatures électroniques. La consultation d'experts en droit international et en transactions numériques est fortement recommandée pour éviter les désagréments juridiques et garantir une transition en douceur dans les transactions internationales. La connaissance est la clé 🗝

La signature électronique française, bien ancrée dans le cadre juridique de l'UE, rencontre des défis et des opportunités dans le contexte international. Sa reconnaissance hors de l'UE varie en fonction des juridictions locales, ce qui exige des entreprises et des individus une préparation minutieuse et une compréhension approfondie des lois internationales. En fin de compte, la signature électronique française se présente comme un outil puissant pour les transactions mondiales, à condition de naviguer avec prudence et expertise dans le paysage juridique mondial.

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