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Négociation de contrat commercial B2B : 7 clauses essentielles à maîtriser en 2026

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Prix, périmètre, SLA, confidentialité, durée, responsabilité et propriété intellectuelle sont les piliers qui vous permettent de réussir vos négociations commerciales en BtoB. Bien maîtriser ces clauses, préparer votre BATNA (meilleure alternative) et structurer votre approche vous aide à sécuriser et pérenniser vos collaborations avec vos acheteurs et partenaires.

Une négociation commerciale réussie ne se limite pas à obtenir un accord rapide. Elle pose les fondations d'une relation commerciale durable, équilibrée et rentable. Mal préparée, elle peut conduire à des contrats commerciaux déséquilibrés, des litiges coûteux ou des ruptures prématurées.

Dans cet article, vous découvrirez les 7 clauses indispensables à négocier, les techniques de négociation éprouvées pour renforcer votre position, et comment Yousign vous aide à sécuriser chaque étape du processus de vente.

Résumé en bref

  • 7 clauses essentielles : Objet, prix, SLA, confidentialité, durée, responsabilité, propriété intellectuelle structurent tout contrat commercial B2B et protègent vos intérêts.
  • Préparation stratégique : Définir votre BATNA (meilleure alternative) selon la méthode de Roger Fisher et William Ury renforce votre marge de négociation et évite les concessions précipitées.
  • Yousign sécurise vos contrats : Signature électronique conforme eIDAS, horodatage qualifié, dossier de preuve juridique automatique pour accélérer vos processus de vente.
  • Erreurs courantes : Arriver sans objectifs clairs, concéder trop tôt, négliger l'écoute de l'acheteur, ou penser uniquement court terme fragilisent la relation commerciale.
  • Vision long terme : Un contrat équilibré favorise une collaboration durable, limite les risques juridiques et optimise la rentabilité pour toutes les parties.

Les 7 clauses indispensables à négocier pour un contrat BtoB

Clause d’objet et de périmètre

La clause d'objet et de périmètre est souvent la première à figurer dans un contrat commercial entre plusieurs entreprises. Elle définit précisément ce que votre entreprise fournit et dans quelles modalités.

Cette clause doit détailler :

  • Ce que l'entreprise fournit : un produit, un service, une solution complète, une prestation de conseil...
  • Dans quelles modalités : prix, délais de livraison, lieu de livraison, étapes du projet, planning prévisionnel, acompte, échéancier, pénalités de retard, normes et standards, contraintes spécifiques en fonction du secteur.

Lors d'une négociation commerciale, c'est la clause la plus stratégique, car elle conditionne la relation future avec le client ou le prospect. L'objectif n'est pas uniquement d'énumérer les livrables, mais de fixer un accord assez précis pour éviter que certains éléments soient laissés à interprétation, et causent potentiellement un désaccord ou un litige.

Dans cette clause, votre société peut préciser :

  • La liste des livrables (produit, installation, paramétrage, services annexes…)
  • Les limites de l'offre (pas de maintenance, pas de livraison hors périmètre…)
  • Les exclusions explicites, souvent oubliées lors de négociations commerciales

Bon à savoir :

Une clause d'objet trop vague ouvre la porte à des demandes hors périmètre qui fragilisent votre rentabilité et allongent les délais de livraison.

Clause de prix et de révision tarifaire

Dans une négociation commerciale B2B, la clause de prix est l'un des sujets les plus sensibles. Elle conditionne directement la rentabilité de l'entreprise et influence fortement la relation avec l'acheteur.

C'est souvent à ce moment que les négociations deviennent plus intenses. Les acheteurs cherchent à optimiser leur budget, tandis que les vendeurs doivent protéger la valeur de leur offre et la viabilité des produits et services fournis.

Une clause de prix bien rédigée renforce la confiance, clarifie les modalités financières et réduit le risque de conflits au moment des renouvellements. Elle permet également d'éviter les remises trop importantes ou obtenues sous pression, qui fragilisent la stratégie de négociation à long terme.

Le prix doit être présenté clairement, sans ambiguïtés :

  • Prix unitaire ou prix global
  • Facturation mensuelle, annuelle ou à l'usage
  • Détail des options éventuelles
  • Coûts additionnels possibles (installation, formation, support…)

Cette transparence montre que votre société maîtrise son secteur et sa méthode de vente, ce qui rassure un prospect et favorise une négociation gagnant-gagnant.

En 2026, les variations de coûts (matières premières, licences, charges opérationnelles…) sont fréquentes. Une bonne clause commerciale doit prévoir un mécanisme de révision tarifaire pour éviter que la société ne subisse l'évolution du marché.

Voici quelques exemples de modalités de révision :

  • Indexation sur un indice public (INSEE, indice sectoriel...)
  • Révision annuelle encadrée (avec plafond maximum)
  • Révision liée au périmètre (service ou produit supplémentaire)
  • Ajustement automatique en cas d'augmentation significative des coûts

Il est aussi nécessaire de définir un cadre précis pour ne pas détériorer la rentabilité de votre entreprise lorsque certains acheteurs cherchent à obtenir des remises importantes. Pour cela, vous pouvez inclure une limite de concession, un barème des remises possibles, ou encore des contreparties précises (volume, durée d'engagement, paiement anticipé…).

Attention :

Une remise accordée sans contrepartie mesurable (engagement pluriannuel, volume d'achat garanti) crée un précédent difficile à inverser lors des renouvellements et affaiblit votre marge de négociation.

Clause de SLA (Service Level Agreement)

La clause SLA, ou niveau de service, est souvent décisive dans les négociations commerciales entre entreprises. Elle rassure immédiatement l'interlocuteur, qu'il soit acheteur, directeur des opérations ou responsable informatique, en définissant précisément le niveau de performance auquel votre société s'engage.

Cette clause est indispensable dès qu'un produit ou des services sont fournis de manière continue : SaaS, maintenance, prestations techniques, accompagnement, logistique…

Un SLA clair renforce la confiance, structure la relation commerciale, et limite les litiges liés aux attentes non exprimées. C'est aussi un argument stratégique dans votre méthode de vente, car il montre que vous êtes certain de pouvoir tenir vos engagements.

Pour éviter les malentendus, la clause de SLA doit s'appuyer sur des indicateurs concrets. Les plus courants incluent :

  • Taux de disponibilité (ex. : 99,5% de disponibilité mensuelle)
  • Temps de réponse (délai avant prise en charge)
  • Temps de résolution (délai maximal pour corriger l'incident)
  • Qualité du support (disponibilité 24/7, multilingue…)
  • Performance mesurée (selon le contexte du secteur)

Un bon SLA inclut un protocole précis, pour savoir ce qui doit être fait en cas d'incident. Par exemple :

  • Fournir un contact d'urgence disponible à tout moment
  • Définir un délai maximal avant intervention
  • Définir un niveau d'escalade interne (support niveau 1 → niveau 2 → expert)
  • Établir un plan de reprise en cas d'incident majeur

Ces éléments montrent que votre organisation est professionnelle, ce qui améliore la qualité de la relation avec les clients.

Important :

Un SLA sans indicateurs mesurables ni sanctions en cas de non-respect est inapplicable juridiquement. Prévoyez des compensations proportionnées (crédit de service, prolongation gratuite) mais plafonnées.

Clause de confidentialité et de protection des données

La confidentialité joue un rôle central dans les collaborations commerciales BtoB. Les entreprises peuvent échanger de nombreuses informations sensibles : données clients, documentation technique, secrets de fabrication, méthodes internes, résultats financiers, ou encore éléments de stratégie commerciale.

Négocier avec un interlocuteur BtoB demande donc un haut niveau de vigilance quant à la gestion des données, afin de ne pas mettre en danger votre entreprise, et de pérenniser la collaboration commerciale.

La clause de confidentialité protège votre société et rassure l'acheteur : elle crée un cadre clair, sécurise l'information et facilite les discussions.

La clause doit spécifier que les informations échangées dans le cadre des négociations, même avant la signature, restent confidentielles. C'est essentiel lorsque :

  • Vous présentez votre méthode commerciale ou votre argumentaire de vente
  • Vous partagez un audit, un diagnostic, une analyse stratégique
  • Vous dévoilez un prototype ou des données techniques
  • Le prospect vous transmet des informations sensibles sur son entreprise

En BtoB comme en BtoC, le traitement des données doit respecter les exigences du RGPD. Pour éviter toute ambiguïté, la clause doit notamment détailler :

  • Qui peut accéder aux données (direction, équipes internes, prestataires autorisés)
  • Comment les données peuvent être utilisées (strictement dans le cadre du contrat)
  • Combien de temps elles doivent être conservées
  • Comment elles doivent être supprimées ou restituées en fin de relation

Bon à savoir :

Le non-respect du RGPD peut entraîner des sanctions allant jusqu'à 4 % du chiffre d'affaires annuel mondial de l'entreprise. La conformité n'est pas optionnelle dans les contrats commerciaux B2B.

Clause de durée, renouvellement et résiliation

La durée d'un contrat, les conditions de renouvellement et les modalités de résiliation sont des éléments essentiels à aborder lors des négociations en BtoB.

Cadrer cette partie permet à votre société de maîtriser le calendrier et le budget, tout en sécurisant la relation avec le client et en réduisant les risques de conflits. La durée et le renouvellement peuvent devenir des leviers puissants lors des négociations, car un engagement plus long en échange d'un meilleur prix, d'options additionnelles ou de services premium, permet de pérenniser une relation commerciale.

Choisir la durée :

  • Courte (3 à 12 mois) pour les prestations de test ou les nouveaux services
  • Moyenne (12 à 24 mois) pour stabiliser la relation commerciale
  • Longue (3 ans et plus) pour les solutions stratégiques, complexes ou nécessitant de l'accompagnement

Le renouvellement :

Pour éviter tout risque de litige, de reconduction automatique non souhaitée ou rupture brutale, la clause doit parfaitement définir :

  • Si le renouvellement est automatique ou non
  • Les modalités pour s'y opposer
  • Le délai de préavis (souvent 30, 60 ou 90 jours)
  • Les éventuels ajustements tarifaires prévus
  • Les conditions d'évolution de l'offre

La résiliation :

Une bonne clause commerciale doit prévoir :

  • Les motifs légitimes de résiliation anticipée (non-paiement, manquement grave, non-respect des SLA, force majeure…)
  • Les obligations de chacune des parties en cas de rupture
  • Un préavis clair et raisonnable
  • Le sort des données, livrables ou accès aux services
  • Les éventuels frais ou indemnisations

À noter :

Une clause de résiliation unilatérale sans préavis ni justification peut être considérée comme abusive par le tribunal compétent, notamment dans les relations entre professionnels.

Clause de responsabilité et limitations

La clause de responsabilité encadre les risques supportés par chaque société et évite qu'un incident, même mineur, ne se transforme en litige coûteux. Il s'agit souvent d'une clause sensible, car elle touche directement aux enjeux juridiques et financiers.

Lors d'une négociation avec un interlocuteur expérimenté, cette clause est d'autant plus importante, car certains acheteurs tentent d'élargir votre responsabilité pour sécuriser leur propre position. De ce fait, il est primordial de bien préparer la négociation, avec une méthode claire et des limites non négociables.

Une clause de responsabilité bien rédigée doit répondre à trois questions :

  • De quoi êtes-vous responsable ? (pertes liées au produit, mauvaise exécution, défaut de service…)
  • Dans quelles modalités cette responsabilité s'applique-t-elle ? (Conditions, périmètre, obligations réciproques…)
  • Jusqu'où s'étend cette responsabilité ? (Plafonds, exclusions, durée)

Pour protéger votre entreprise, il est recommandé de :

  • Plafonner la responsabilité (ex. : montant total du contrat sur 12 mois)
  • Exclure les dommages indirects (perte de chiffre d'affaires, préjudice d'image…)
  • Prévoir des cas de force majeure (pandémie, catastrophe naturelle, cyberattaque…)
  • Répartir les responsabilités entre les parties (obligations du client en matière de sécurité, de données fournies…)

Bon à savoir :

Un plafond de responsabilité fixé entre 100 % et 200 % du montant annuel du contrat est généralement accepté dans les négociations commerciales B2B, sauf secteur à risques élevés.

Clause de propriété intellectuelle

La propriété intellectuelle (PI) est souvent l'une des clauses les plus techniques et pourtant les plus stratégiques. Elle détermine qui possède quoi : les contenus produits, les données générées, les outils utilisés, les créations réalisées, ou encore les méthodes déployées.

Pour les entreprises, ne pas cadrer cette clause ouvre la porte à des conflits majeurs, surtout lorsque l'offre repose sur un produit, un service digital ou une création originale.

Cette clause permet de clarifier les droits de chaque partie, de rassurer le prospect et d'éviter que des éléments stratégiques ne soient réutilisés sans autorisation. Elle est particulièrement importante dans les secteurs du SaaS, du marketing, de l'ingénierie, du design, de la formation ou de la data.

Il existe deux cas de figure principaux :

  • Vous gardez la propriété intellectuelle : logiciels, plateformes SaaS, outils internes, méthodes, livrables génériques ou réutilisables. Vous conservez alors votre actif stratégique, et le client obtient un droit d'usage défini dans les modalités du contrat.
  • Le client devient propriétaire : ce cas s'applique plutôt aux projets sur mesure (contenus créatifs uniques, designs personnalisés, documents spécifiques, réalisations exclusives…).

Lorsque vous conservez la propriété intellectuelle et que le client obtient un droit d'usage, cette concession doit préciser :

  • La durée du droit (limitée à la durée du contrat, perpétuelle…)
  • La portée (usage interne uniquement, usage commercial…)
  • Les restrictions (pas de revente, pas de reproduction non autorisée, pas de rétro-ingénierie)
  • Les conditions d'accès (nombre d'utilisateurs, périmètre géographique…)

Important :

Une clause de PI mal rédigée peut vous faire perdre le contrôle de vos actifs stratégiques. Définissez clairement ce qui reste votre propriété et ce qui est transféré au client.

Tableau récapitulatif des 7 clauses essentielles

Clauses

Objectifs

Risque si mal négociée

Bonnes pratiques

Objet et périmètre

Définir ce qui est fourni et ce qui est exclu.

Flou, demandes hors contrat, tensions.

Décrire les livrables, exclusions, rôles.

Prix et révision

Sécuriser le prix et anticiper les évolutions.

Perte de marge, remises abusives.

Tarifs clairs, indexation, limites de concessions.

SLA / service

Garantir qualité et performance.

Litiges, insatisfaction, rupture.

Indicateurs mesurables, escalade, compensations encadrées.

Confidentialité

Protéger données et informations sensibles.

Fuite d’informations, risque légal.

Modalités d’accès/usage, exceptions, RGPD.

Durée et renouvellement

Structurer le rythme de la relation commerciale.

Reconductions subies, conflits.

Durée précise, préavis, modalités de résiliation.

Responsabilité

Équilibrer les risques entre parties.

Pertes financières, litiges lourds.

Plafond, exclusions, limites d’engagement.

Propriété intellectuelle

Protéger actifs immatériels et créations.

Réutilisation non autorisée, conflit.

Titularité, droits d’usage, restrictions, cession éventuelle.

Comment préparer efficacement une négociation B2B : la méthode BATNA

Avant d'entrer en négociation, il est essentiel de définir votre BATNA (Best Alternative To a Negotiated Agreement), un concept développé par Roger Fisher et William Ury dans leur ouvrage de référence Getting to Yes: Negotiating Agreement Without Giving In (1981).

Qu'est-ce que le BATNA ?

Le BATNA représente votre meilleure alternative si la négociation échoue. C'est votre solution de repli, votre plan B qui vous permet de ne pas accepter un accord défavorable sous la pression.

Connaître votre BATNA vous donne un avantage stratégique majeur :

  • Vous négociez avec confiance et sérénité
  • Vous savez quand dire "non" à une offre insuffisante
  • Vous pouvez évaluer objectivement les concessions acceptables
  • Vous renforcez votre marge de négociation face à l'acheteur

Comment définir votre BATNA ?

Étape 1 : Lister toutes vos alternatives Identifiez toutes les options possibles si la négociation avec ce client n'aboutit pas :

  • Trouver un autre client
  • Réduire temporairement votre activité
  • Chercher un partenariat alternatif
  • Modifier votre offre ou votre tarification

Étape 2 : Évaluer chaque alternative Pour chaque option, analysez :

  • Sa faisabilité réelle
  • Son coût financier et temporel
  • Son impact sur votre activité

Étape 3 : Sélectionner la meilleure alternative Choisissez l'option la plus avantageuse : c'est votre BATNA. Elle devient votre seuil minimum d'acceptation.

Étape 4 : Améliorer votre BATNA avant la négociation Plus votre BATNA est solide, plus votre position est forte. Avant de négocier :

  • Prospectez d'autres clients potentiels
  • Développez des partenariats
  • Renforcez votre offre de valeur

Bon à savoir :

Dans les négociations commerciales B2B, celui qui a le meilleur BATNA dispose du rapport de force le plus favorable. Ne négociez jamais sans avoir identifié le vôtre au préalable.

Exemple concret de BATNA en négociation B2B

Situation : Vous négociez un contrat de prestation de services avec un client qui demande une remise de 30 % sur votre tarif habituel.

Votre BATNA : Vous avez deux autres prospects qualifiés prêts à signer au tarif plein dans les 15 jours.

Résultat : Vous pouvez refuser la remise excessive ou proposer une contrepartie (engagement 3 ans, volume doublé). Sans ce BATNA, vous auriez pu céder par peur de perdre l'opportunité.

Comment sécuriser et fluidifier les négociations BtoB grâce à Yousign ?

Les négociations commerciales sont aujourd'hui de plus en plus digitalisées. Les entreprises ont besoin d'un outil capable de sécuriser chaque étape du processus contractuel. C'est là qu'intervient Yousign.

Une plateforme certifiée, en accord avec le règlement européen eIDAS

La signature électronique de Yousign est conforme au règlement eIDAS et aux standards européens de 2026. Chaque contrat signé génère automatiquement un dossier de preuve horodaté, qui détaille :

  • L'identité des signataires
  • Les étapes de la signature
  • Les versions du document
  • Les horodatages associés

Pour les entreprises, il s'agit d'un gage de sécurité juridique indispensable, surtout lorsqu'on négocie avec un interlocuteur exigeant ou dans un secteur réglementé. Cela évite les contestations, renforce la transparence et protège vos objectifs commerciaux.

Un processus de validation fluide

En négociation B2B, les délais peuvent freiner une décision : documents perdus, retards dans les validations internes, multiples aller-retours…

Grâce à Yousign :

  • Les champs obligatoires réduisent les erreurs
  • Les relances automatiques accélèrent le processus
  • Chaque signataire voit uniquement ce qui le concerne
  • L'acheteur peut signer depuis n'importe quel appareil

La proposition commerciale est donc signée plus vite, ce qui améliore la performance globale et renforce la dynamique gagnant-gagnant.

Une meilleure collaboration interne

Lorsqu'un contrat implique plusieurs services (juridique, commercial, technique), Yousign centralise tout : lecture du contrat, commentaires, validations internes, suivi des signatures.

Cela crée une meilleure coordination entre les équipes et évite les erreurs de version. Côté client, l'expérience est simple, professionnelle et rassurante, ce qui améliore la relation commerciale dès la première signature.

Une intégration fluide grâce à l’API Yousign

Les services de Yousign sont accessibles via l'application, mais également par l'API qui permet d'intégrer la signature électronique directement dans votre CRM, vos outils contractuels, ou encore vos tunnels commerciaux.

La négociation commerciale est alors plus rapide et fluide, et la sécurité est optimale à chaque étape du processus.

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Quels sont les pièges à éviter lors d’une négociation BtoB ?

Arriver sans objectifs clairs

Sans objectifs précis, vous laissez votre interlocuteur poser ses conditions au détriment de votre rentabilité. La négociation risque d'être déséquilibrée, et le contrat mal cadré.

Pour éviter ce problème, définissez toujours trois niveaux d'objectifs :

  • Objectif minimum : le seuil en-dessous duquel vous refusez (votre BATNA)
  • Objectif souhaité : ce que vous visez idéalement
  • Objectif idéal : le meilleur scénario possible

Cela renforce vos stratégies et sécurise votre position de négociation.

Ne pas écouter suffisamment l’acheteur

Savoir s'affirmer est une qualité importante, mais une négociation B2B repose également sur l'écoute active. Si vous ne prêtez pas assez attention à votre acheteur, vous risquez de ne pas saisir ses besoins, ses priorités et ses contraintes internes.

La négociation sera alors difficile. Pensez à utiliser ces techniques :

  • La reformulation pour valider votre compréhension
  • Les questions ouvertes pour creuser les motivations
  • L'écoute des signaux faibles (hésitations, objections non exprimées)

Mieux vous comprenez votre interlocuteur, plus votre argumentaire de vente sera pertinent et efficace.

Accepter des concessions trop tôt

Face à un acheteur expérimenté, il est tentant de baisser le prix ou d'élargir les services pour accélérer l'accord. Mais chaque concession, même petite, crée un précédent et fragilise votre position, notamment lors des renouvellements.

Règle d'or : Ne concédez jamais sans contrepartie mesurable.

Exemples de contreparties :

  • Engagement sur une durée plus longue
  • Volume d'achat garanti
  • Paiement anticipé ou comptant
  • Témoignage client / case study

Penser uniquement court terme

Certaines équipes commerciales cherchent à « gagner la négociation », alors que le véritable objectif est de construire une relation durable. Un contrat déséquilibré peut générer des frustrations et nuire à la collaboration commerciale à long terme.

Visez une approche gagnant-gagnant, alignée avec votre stratégie globale. Un client satisfait renouvelle, recommande et devient ambassadeur de votre marque.

À retenir :

Les meilleures négociations commerciales ne sont pas celles où une partie « gagne » aux dépens de l'autre, mais celles où les deux parties construisent une relation commerciale rentable et pérenne.

Conclusion

Maîtriser les clauses essentielles d'un contrat commercial B2B n'est pas seulement une question juridique. Il s'agit d'un véritable levier de performance et de confiance dans vos relations professionnelles.

Avec une bonne préparation de négociation commerciale, des stratégies adaptées, un BATNA solide et un cadre clair sur le price, la responsabilité ou la propriété intellectuelle, vous êtes prêt à négocier dans n'importe quelle situation, même complexe.

En adoptant une approche structurée et des outils fiables comme Yousign, vous transformez vos négociations en un processus plus rapide, plus sécurisé et plus pratique pour toutes les parties.

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FAQ

  • Comment bien préparer une négociation commerciale ?

    Une bonne préparation repose sur trois piliers : définir vos objectifs (minimum, souhaité, idéal), identifier votre BATNA (meilleure alternative si la négociation échoue), et analyser les besoins et contraintes de l'acheteur. Plus vos stratégies sont claires et documentées, plus la négociation est fluide et efficace.

  • Qu'est-ce que le BATNA et pourquoi est-il important en négociation ?

    Le BATNA (Best Alternative To a Negotiated Agreement) est un concept développé par Roger Fisher et William Ury. Il représente votre meilleure solution de repli si la négociation échoue. Connaître votre BATNA vous permet de négocier avec confiance, de refuser un accord défavorable et de mieux évaluer les concessions acceptables. C'est un outil stratégique fondamental dans toute négociation commerciale B2B.

  • Que faire si le client demande une baisse de prix trop importante ?

    Évaluez d'abord l'impact réel sur votre rentabilité. Ensuite, proposez des alternatives : engagement sur une durée plus longue, options supplémentaires, volume garanti, modalités de paiement avantageuses. Ne faites jamais de concessions importantes sans contrepartie mesurable. Si la demande dépasse votre seuil minimum (votre BATNA), il est préférable de refuser et d'activer votre plan B.

  • Pourquoi les clauses sont-elles si importantes dans les relations BtoB ?

    Les clauses encadrent les obligations de chaque partie, protègent l'entreprise contre les risques juridiques et financiers, et évitent les malentendus qui peuvent conduire à des litiges coûteux. De bonnes clauses améliorent la confiance mutuelle, clarifient les modalités de collaboration et renforcent les relations commerciales dans la durée. Elles constituent le socle d'une relation professionnelle saine et pérenne.

  • Quand faut-il utiliser un outil comme Yousign dans une négociation B2B ?

    Dès que la négociation avance vers la phase de contractualisation ou qu'un document doit être validé rapidement par plusieurs parties. Yousign sécurise juridiquement la signature (conformité eIDAS, dossier de preuve horodaté), accélère le processus de validation (relances automatiques, signature multi-appareils) et centralise la collaboration interne. Cela réduit les délais de signature de plusieurs jours voire semaines, tout en renforçant la sécurité juridique dans toutes les situations.

  • Comment gérer une clause de révision tarifaire dans un contrat B2B ?

    Une clause de révision tarifaire doit être encadrée pour rester équitable. Privilégiez une indexation sur un indice public reconnu (INSEE, indice sectoriel), fixez une fréquence de révision claire (annuelle, semestrielle), plafonnez les augmentations possibles (ex. : maximum 5 % par an) et prévoyez une notification préalable au client (60 à 90 jours avant application). Cette transparence maintient la confiance et évite les litiges lors des renouvellements.

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