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RegTech : comment la technologie révolutionne la compliance KYC/AML

Qu'est-ce que le KYC

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Dans un contexte de durcissement réglementaire et de digitalisation accélérée, les institutions financières, banques, fintechs et entreprises doivent repenser en profondeur leur approche de la conformité. La RegTech (ou technologie réglementaire) s'impose comme la réponse technologique aux défis de la conformité réglementaire, transformant une contrainte coûteuse en véritable avantage compétitif.

Résumé en bref :

  • Définition : La RegTech (Regulatory Technology) désigne les solutions technologiques qui automatisent et optimisent la conformité réglementaire, notamment en KYC, KYB et AML/LCB-FT, en exploitant l'intelligence artificielle, le Machine Learning et les API.
  • Marché en croissance : Le marché mondial devrait atteindre 115,5 Md$ d'ici 2035, avec un taux de croissance annuel de 20,62%, porté par le durcissement réglementaire (AMLD6, AMLR, AMLA) et la digitalisation des parcours.
  • Bénéfices prouvés : ROI moyen de 600% avec un payback < 3 ans, réduction de 40-50% des coûts de conformité, amélioration significative de la détection des transactions suspectes, et accélération de 50% du délai d'intégration client.
  • Technologies clés : IA et Machine Learning pour réduire les faux positifs de 95% à 40-60%, API pour automatiser les vérifications d'identité (KYC), d'entreprises (KYB) et de documents, monitoring transactionnel en temps réel.
  • Cadre et responsabilité : Le paquet AML européen entre en vigueur en 2027-2028. L'ACPR encourage l'innovation tout en exigeant une gouvernance stricte : la responsabilité de la conformité reste TOUJOURS chez l'assujetti, même en cas d'usage d'IA ou d'externalisation.

Qu'est-ce que la RegTech ?

Définition et périmètre

La RegTech désigne l'ensemble des solutions et technologies conçues pour faciliter la conformité des entreprises aux exigences réglementaires, notamment dans les secteurs de la finance et des services financiers, selon Bpifrance.

Née après la crise financière de 2008, dans le sillage de la FinTech, la RegTech répond à une problématique majeure : le volume des régulations a doublé en une décennie, tandis que les coûts liés à la conformité ont fortement augmenté pour les établissements financiers en Europe et en France, dans un contexte d'inflation normative.

RegTech vs FinTech : quelles différences ?

Si la FinTech transforme les services financiers destinés aux clients finaux (paiement, crédit, investissement), la RegTech se concentre sur l'optimisation des processus de conformité et la gestion des risques réglementaires.

Les principales familles de RegTech :

  • Compliance : KYC/KYB, AML (Anti-Money Laundering), LCB-FT (Lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme)
  • Reporting réglementaire automatisé
  • Gestion des risques opérationnels et de marché
  • Identity : vérification d'identité, authentification forte, biométrie
  • Cybersécurité réglementaire (DORA, NIS2)

Un marché en pleine expansion

Le marché mondial de la RegTech devrait atteindre 115,5 milliards de dollars d'ici 2035, avec un taux de croissance annuel de 20,62%, selon Research and Markets. En France, on recense 149 entreprises RegTech, dont 68 ont été financées pour un total de 549 millions de dollars levés, d'après Tracxn.

L'adoption de solutions de conformité numérique progresse rapidement parmi les PME et ETI françaises, portée par le durcissement réglementaire et les initiatives de soutien comme Bpifrance et France 2030.

Le contexte réglementaire : un cadre de plus en plus exigeant

Les nouvelles directives européennes AML/KYC

Les nouvelles directives européennes AML/KYC

Le paysage réglementaire européen connaît une transformation profonde avec l'adoption du « paquet AML » :

6ème Directive Anti-Blanchiment (AMLD6)

  • Publication au Journal Officiel : 19 juin 2024
  • Transposition par les États membres : 10 juillet 2027, selon EUR-Lex
  • Renforce les registres de bénéficiaires effectifs (UBO)
  • Crée le système BARIS (interconnexion des registres de comptes bancaires)
  • Étend les registres centralisés aux comptes crypto et titres
  • Renforce le rôle des FIU (Financial Intelligence Units)
  • Augmente les sanctions : max 10M€ ou 10% du CA (vs 5M€/5% dans AMLD5), selon Dilisense

Règlement Anti-Blanchiment (AMLR)

  • Application directe (pas de transposition) : 10 juillet 2027, d'après NautaDutilh
  • Harmonise les obligations KYC/KYB dans toute l'UE
  • Abaisse les seuils de détection (ex: transactions occasionnelles à 10k€ au lieu de 15k€)
  • Étend le périmètre aux crypto-asset service providers (CASP)
  • Définit précisément les bénéficiaires effectifs (UBO) : seuil abaissé à 25% ou plus (vs « plus de 25% » auparavant), selon A&O Shearman

Règlement AMLA (Authority for AML)

  • Création d'une nouvelle autorité européenne de supervision AML/CFT
  • Siège : Frankfurt (décision politique du 22 février 2024)
  • Application progressive à partir du 1er juillet 2025, selon le site officiel de l'AMLA

Missions :

  • Supervision directe d'entités sélectionnées à haut risque
  • Coordination des superviseurs nationaux
  • Support aux FIU pour analyses transfrontalières
  • Publication de standards techniques et guidelines

Règlement sur les Transferts de Fonds révisé (TFR)

  • Application : 30 décembre 2024
  • Étend la traçabilité aux crypto-actifs
  • Obligation d'identification pour les transferts > 1000€ en crypto

Impact pour les entreprises

Ces nouvelles exigences de conformité imposent aux entreprises de :

  • Automatiser leurs processus de vérification pour absorber des volumes croissants
  • Garantir la traçabilité complète de leurs contrôles
  • S'adapter rapidement aux changements réglementaires
  • Maintenir un niveau de protection des données conforme au RGPD

Comment les technologies transforment le KYC et l'AML

1. Vérification d'identité automatisée (Know Your Customer)

Les technologies mobilisées :

  • OCR (reconnaissance optique) : extraction automatique des données des pièces d'identité
  • Biométrie faciale et liveness detection
  • Vidéo-identification en temps réel
  • Lecture NFC des puces électroniques

Les bénéfices concrets :

  • Réduction du temps d'onboarding de plusieurs jours à quelques minutes, selon LatentBridge
  • Amélioration de l'expérience client avec des parcours frictionless
  • Réduction jusqu'à 50% du taux d'abandon

L'exemple de Yousign Verify

Yousign Verify propose une approche modulaire de la vérification d'identité adaptée à chaque niveau de risque :

  • Image check : vérification rapide d'une pièce d'identité à partir d'une photo ou d'un scan
  • Video check : vérification avancée via vidéo avec le smartphone de l'utilisateur, permettant de détecter les faux documents
  • Face match : vérification renforcée avec comparaison biométrique entre le visage et la photo du document

La solution intègre également un contrôle de plus de 280 listes internationales de sanctions et de Personnes Politiquement Exposées (PPE) (DG Trésor, Gel des avoirs, OFAC…) pour assurer la conformité avec la réglementation LCB-FT.

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2. KYB (Know Your Business) : vérification des entreprises

La vérification des personnes morales devient essentielle pour réduire le risque de fraude en B2B.

Fonctionnalités clés :

  • Extraction automatique des données depuis les registres officiels (KBIS en France, registres du commerce européens)
  • Vérification des bénéficiaires effectifs avec remontée de la chaîne de détention
  • Scoring de risque basé sur multiples critères
  • Monitoring continu des changements statutaires

L'approche Yousign Verify pour les entreprises :

  • Confirmation de l'existence légale d'une société auprès des bases officielles
  • Obtention immédiate du nom des représentants légaux et de l'adresse du siège social
  • Validation de l'identité des dirigeants et de la validité des comptes bancaires
  • Couverture européenne : France, Belgique, Suisse, Royaume-Uni, Pays-Bas

3. Vérification de documents et données

Les risques de fraude documentaire sont en constante augmentation, nécessitant des contrôles automatisés robustes.

Cas d'usage Yousign Verify :

Ces contrôles sont indispensables pour prévenir les fraudes au virement et le détournement de fonds.

4. Screening PEP/Sanctions et Adverse Media

Le défi des faux positifs :

Les systèmes traditionnels basés sur des règles génèrent jusqu'à 95% de faux positifs, selon Unison Group, épuisant les équipes de compliance et augmentant les coûts opérationnels.

Attention :

Même avec l'intelligence artificielle et le Machine Learning, le taux de faux positifs reste élevé (40-60% contre 95% pour les systèmes traditionnels). Les équipes de compliance doivent donc maintenir un contrôle humain et ne pas tomber dans le « suivisme algorithmique ».

Les solutions par l'IA :

  • Fuzzy matching : algorithmes de rapprochement phonétique et sémantique
  • NLP (Natural Language Processing) : analyse sémantique des sources d'information
  • Machine Learning : apprentissage des patterns de vrais positifs vs faux positifs

L'intelligence artificielle permet de réduire de 40 à 45% le taux de faux positifs en moyenne, selon Omnio Compliance, tout en améliorant significativement la détection des transactions suspectes.

5. Monitoring transactionnel en temps réel

L'approche traditionnelle vs Machine Learning :

Critère

Rule-based

Machine Learning

Faux positifs

95%+

40-60% (réduction de 60%)

Détection anomalies

Patterns connus uniquement

Patterns connus + nouveaux

Temps réel

Limité

Oui

Adaptation

Manuelle

Automatique

Le Machine Learning permet de :

  • Réduire jusqu'à 60-70% les faux positifs et doubler le taux de déclarations de soupçon (SAR) pertinentes, selon Lucinity
  • Réduire la charge de travail des analystes niveau 1 de 10%, d'après l'ACPR
  • Détecter de manière proactive de nouvelles typologies de blanchiment

6. Automatisation des processus de conformité

La RPA (Robotic Process Automation) et l'intelligence artificielle permettent d'automatiser les processus répétitifs et chronophages :

  • Workflow automation : routage intelligent des alertes
  • Case management : centralisation et traçabilité des dossiers
  • Dashboards temps réel : monitoring de la performance des contrôles
  • Audit trail automatique : documentation de toutes les décisions

Résultats concrets :

  • Réduction de 33% des besoins en personnel grâce à l'automatisation
  • 75% de réduction des risques évalués au niveau corporate

Les bénéfices de la RegTech pour les entreprises

1. Réduction drastique des coûts

ROI de 600% en moyenne sur les investissements RegTech, avec un payback inférieur à 3 ans, selon Prove Identity.

Bon à savoir :

Le ROI moyen d'un investissement RegTech est de 600%, avec un payback inférieur à 3 ans. Certaines entreprises ont compressé des processus de 9 mois avec des centaines d'employés à 3 mois avec moins de 100 personnes (cas Citi/Ayasdi).

Détail des économies :

  • Réduction de 40 à 60% des coûts de conformité grâce à l'automatisation, d'après CERRIX
  • Moins de revue manuelle des alertes
  • Réduction des équipes niveau 1
  • Moins d'erreurs et de retraitements

Exemple concret : compression d'un processus de 9 mois avec des centaines d'employés à 3 mois avec moins de 100 personnes (cas Citi/Ayasdi).

2. Amélioration de la détection et réduction du risque

  • Réduction jusqu'à 70% des faux positifs tout en améliorant la détection d'activités suspectes, selon Tookitaki
  • Doublement du taux de conversion alertes → SAR
  • Réduction de l'exposition aux amendes réglementaires (qui peuvent atteindre des centaines de millions d'euros)

Important :

La responsabilité de la conformité reste TOUJOURS chez l'assujetti, même en cas d'usage d'IA ou d'externalisation. Le régulateur exige que l'institution maîtrise les technologies qu'elle déploie et puisse expliquer chaque décision prise par une machine.

3. Expérience client optimisée

  • Accélération de 50% du délai d'intégration client
  • Onboarding de plusieurs jours → quelques minutes
  • Parcours digital fluide, mobile-first
  • Réduction des demandes de documents complémentaires

4. Traçabilité et auditabilité renforcées

  • Documentation automatique de chaque décision
  • Audit trail complet et immédiat
  • Conformité RGPD facilitée
  • Réponse rapide aux demandes des régulateurs

5. Scalabilité et agilité

  • Capacité à absorber des volumes croissants sans augmentation linéaire des coûts
  • Déploiement rapide dans de nouvelles juridictions
  • Adaptation continue aux nouvelles réglementations

Les défis et limites de la RegTech

1. Qualité et fraîcheur des données

Les modèles de Machine Learning sont dépendants de la qualité des données d'entrée. Les données fragmentées, obsolètes ou non représentatives peuvent générer des faux positifs massifs.

Solutions :

  • Gouvernance des données robuste
  • Automatisation des flux de mise à jour
  • Utilisation de sources multiples et cross-validation

2. Persistance des faux positifs

Même avec l'IA, le taux de faux positifs reste élevé (40-60%), causant une « alert fatigue » chez les équipes de compliance.

Approches d'amélioration :

  • IA explicable (XAI) avec SHAP et LIME
  • Active learning pour priorisation des cas incertains
  • Enrichissement contextuel des alertes

3. Complexité d'intégration

Défis techniques :

  • Interopérabilité avec les systèmes legacy
  • Silos organisationnels entre Data Science, IT et Compliance
  • Architectures monolithiques difficiles à faire évoluer

Bonnes pratiques :

  • Architecture microservices
  • API-first design (comme celle de Yousign Verify)
  • Méthodologie DevOps / MLOps

4. Dépendance aux prestataires tiers

Risques identifiés par l'ACPR :

  • Réversibilité et lock-in vendor
  • Continuité de service
  • Sécurité et confidentialité des données
  • Propriété intellectuelle

Recommandations :

  • Analyse ex-ante des risques
  • Contrats avec clauses de réversibilité
  • Maintien de compétences internes suffisantes

5. Compétences internes requises

Profils nécessaires :

  • Data Scientists pour conception des modèles
  • Data Engineers pour pipelines de données
  • MLOps Engineers pour déploiement et monitoring
  • Profils hybrides Compliance + Data

Ces profils sont rares et coûteux sur le marché, nécessitant des investissements en formation interne.

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La position des régulateurs : encouragement et exigences

Un cadre favorable à l'innovation

Les régulateurs européens et français encouragent l'innovation proportionnée. L'ACPR et la future AMLA voient la digitalisation comme un moyen d'améliorer l'efficacité de la surveillance.

« Nous pensons que l'adoption d'une approche plus granulaire et davantage axée sur les données en matière de surveillance améliorera le contrôle du secteur financier et contribuera à garantir de meilleurs résultats pour les acteurs du marché et les consommateurs. L'utilisation de la RegTech est un outil important pour soutenir ce processus. »

Exigences de gouvernance strictes

L'ACPR a publié en 2020 un document de référence sur la gouvernance de l'intelligence artificielle dans la finance, établissant :

4 principes d'évaluation des algorithmes d'IA :

  1. Traitement adéquat des données (qualité, conformité RGPD, absence de biais)
  2. Performance (métriques techniques et fonctionnelles)
  3. Stabilité (robustesse, généralisation, gestion de la dérive)
  4. Explicabilité (4 niveaux : observation, justification, approximation, réplication)

Exigences clés :

  • Intégration dans les processus métiers avec analyse de criticité
  • Interactions humain-machine documentées
  • Sécurité et gestion des risques d'externalisation
  • Processus de validation initiale ET continue
  • Auditabilité (approche duale : analytique + empirique)

Responsabilité finale chez l'assujetti

Principe fondamental : la responsabilité de la conformité reste TOUJOURS chez l'assujetti, même en cas d'usage d'IA ou d'externalisation.

L'institution ne peut pas se défausser sur un prestataire RegTech en cas de manquement. Le régulateur exige que l'institution maîtrise les technologies qu'elle déploie et puisse expliquer chaque décision.

Perspectives 2025-2030 : vers une compliance augmentée

Tendances technologiques majeures

1. IA générative et LLM

  • Analyse automatisée de milliers de pages de réglementations
  • Génération de rapports de compliance intelligents
  • Assistants virtuels pour expliquer les démarches KYC aux clients

2. IA explicable (XAI) comme standard

  • SHAP et LIME deviennent des outils courants
  • Attentes réglementaires croissantes sur la transparence

3. Real-time compliance

  • Monitoring transactionnel en temps réel généralisé
  • Scoring dynamique du risque client ajusté en continu

4. Hyperautomatisation

  • Combinaison RPA, ML, NLP pour automatiser les processus complexes de bout en bout
  • Taux de conformité proche de 100% grâce à l'automatisation

Évolutions réglementaires attendues

Paquet AML (2027-2029) :

  • AMLD6 : transposition par États membres d'ici juillet 2027
  • AMLR : application directe juillet 2027
  • AMLA : montée en puissance progressive, pleine capacité en 2028

AI Act européen :

  • L'ACPR sera responsable du contrôle dans le secteur financier
  • Obligations renforcées sur les systèmes d'IA à haut risque

Marché en forte croissance

Le marché mondial de la RegTech devrait passer de 14,69 Md en 2025 à 115,5Md en 2035, avec un taux de croissance annuel de 20,62%.

2025 est une année charnière : l'IA passe de buzzword à outil mainstream avec preuves de ROI concrètes.

Yousign Verify : une approche unifiée de la vérification

Une seule API pour toutes les vérifications

Yousign Verify se distingue par son approche modulaire et unifiée :

Avantages :

  • Une seule API pour toutes les vérifications (identité, documents, entreprises) et la signature électronique
  • Résultats uniformisés et centralisés
  • Intégration rapide (quelques jours) avec documentation claire
  • Équipe support dédiée pour accompagnement

Plusieurs niveaux de sécurité :

  • Adaptabilité selon le niveau de risque
  • Passage facile d'un système à un autre
  • Garantie d'intégrité et de propriété des documents

Couverture européenne :

  • Vérification d'entreprise : France, Belgique, Suisse, Royaume-Uni, Pays-Bas
  • Vérification d'identité et de documents : toute l'Europe

Cas d'usage couverts

  • Contractualisation avec prestataires : contrôle complet des personnes physiques et morales
  • Délégations juridiques : création d'entreprises après vérification complète
  • Onboarding de freelances : vérification d'identité + RIB
  • Livraison et mobilité : validation des livreurs ou chauffeurs
  • Marketplace : vérification de l'entreprise du vendeur avant activation
  • Plateformes SaaS : activation de comptes après vérification d'identité

Conclusion

La RegTech s'impose comme un impératif stratégique pour les acteurs régulés. Le ROI est prouvé (600% en moyenne), les technologies sont matures, et le cadre réglementaire encourage l'innovation proportionnée. La réussite repose sur trois piliers : choisir les bons outils (API-first comme Yousign Verify), établir une gouvernance robuste, et maintenir l'expertise interne. Les entreprises qui adoptent ces solutions tout en respectant les exigences de l'ACPR transformeront la conformité en avantage compétitif durable.

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FAQ - Questions fréquentes sur la RegTech

  • Qu'est-ce que la RegTech et en quoi diffère-t-elle de la FinTech ?

    La RegTech (Regulatory Technology) désigne les solutions technologiques dédiées à la conformité réglementaire, tandis que la FinTech transforme les services financiers destinés aux clients. La RegTech optimise les processus internes de compliance (KYC, AML, reporting), là où la FinTech innove sur les produits externes (paiement, crédit).

  • Comment les solutions RegTech réduisent-elles les coûts de conformité ?

    Les solutions RegTech permettent une réduction de 40-60% des coûts de conformité grâce à l'automatisation des tâches répétitives (vérification d'identité, screening, monitoring), la réduction des faux positifs (de 95% à 40-60% avec l'IA), et l'optimisation des équipes (réduction de 33% des besoins en personnel en moyenne).

  • Quels sont les principaux défis d'intégration d'une solution RegTech ?

    Les défis majeurs incluent : la qualité et fraîcheur des données, la complexité d'intégration dans les systèmes existants, la dépendance aux prestataires tiers (réversibilité, continuité), et le besoin de compétences internes rares (Data Scientists, MLOps).

  • Les solutions RegTech sont-elles conformes au RGPD et à l'AI Act ?

    Oui, à condition de respecter les exigences de gouvernance. L'ACPR impose 4 principes : traitement adéquat des données, performance, stabilité et explicabilité. La responsabilité finale reste chez l'assujetti, qui doit maîtriser et auditer les algorithmes déployés, même en cas d'externalisation.

  • Quel est le ROI d'une solution RegTech ?

    Le ROI moyen est de 600% avec un payback inférieur à 3 ans. Les gains incluent : réduction de 40-60% des coûts, amélioration significative de la détection, accélération de 50% du délai d'intégration client, et réduction drastique de l'exposition aux amendes réglementaires.

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